Du matériel d’une valeur de 40 millions à 24 groupements féminins
Dans le cadre du projet transfrontalier pour la restauration des écosystèmes du delta du fleuve Sénégal, des équipements d’une valeur de 40 millions de francs CFA ont été remis à 24 groupements féminins. Une initiative qui mêle conservation, autonomisation et développement économique dans cette région partagée entre le Sénégal et la Mauritanie.
Samedi 9 novembre 2024, des équipements d’une valeur de 40 millions de francs CFA ont été remis à 24 groupements et coopératives de femmes de la rive gauche de la Réserve de biosphère transfrontière du delta du fleuve Sénégal (RBTDS). Cette action, observée par l’APS, s’inscrit dans le Projet de renforcement de la coopération transfrontière pour une meilleure gestion et restauration des écosystèmes dans le delta du fleuve Sénégal, un projet piloté conjointement par le Sénégal et la Mauritanie.
« Cette remise de matériels est bien plus qu’un simple appui économique ; elle symbolise l’engagement de cette réserve de biosphère à soutenir les communautés locales en intégrant développement économique et conservation écologique », a déclaré le Colonel Ibrahima Guèye, Directeur des parcs nationaux du Sénégal, à la presse. Selon lui, cette initiative reflète la triple fonction d’une réserve de biosphère : la conservation des ressources naturelles, l’appui au développement économique et l’éducation environnementale.
Les équipements remis comprennent des matériels de transformation de céréales, des équipements pour la transformation des fruits et légumes, du matériel de maraîchage, ainsi que des marmites adaptées aux besoins des femmes en zone rurale. Parmi les bénéficiaires, on retrouve des groupements féminins tels que la Coopérative des femmes de la Langue de Barbarie, le groupement And Liguey de Fatou Binetou Sarr, et le groupement des Femmes du Parc national des oiseaux du Djoudj.
Aminata Sall Diop, coordinatrice du projet, a précisé l’objectif global de cette initiative : améliorer les conditions de vie et renforcer la résilience des écosystèmes dans la RBTDS. « Les femmes de ces communautés sont des actrices essentielles pour la durabilité des ressources naturelles. En leur donnant les moyens de générer des revenus de manière durable, nous renforçons également la protection de l’environnement », a-t-elle ajouté.
Cet appui matériel vient renforcer la résilience économique et environnementale des communautés locales, tout en soutenant des pratiques de production durable dans une région où les pressions sur les ressources naturelles sont croissantes.
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