Le nouveau ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, incarne le mariage entre l’expertise financière internationale et l’engagement pour le développement agricole. Ancien vice-président chargé des finances et des services institutionnels à la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BDIC), il apporte son expérience exceptionnelle dans le monde du financement du développement au service de la croissance du secteur primaire sénégalais.
Avant de rejoindre le premier gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye, Mabouba Diagne était directeur régional de la Trade & Development Bank au Kenya, où il a supervisé des transactions dans plusieurs pays africains. Son passage à la BDIC a été marqué par son accompagnement de projets majeurs tels que le Train Express Régional (TER) au Sénégal et un projet d’aménagement agricole en Côte d’Ivoire.
Doté d’une solide formation en mathématiques financières et d’un doctorat obtenu à travers une bourse des Nations unies en Italie, en Allemagne et au Royaume-Uni, Mabouba Diagne a gravi les échelons pour devenir un acteur incontournable du financement du développement en Afrique. Sa maîtrise de plusieurs langues, dont l’anglais, le français, l’allemand, l’italien et le wolof, témoigne de sa capacité à naviguer dans des contextes internationaux divers.
Mais au-delà de sa carrière professionnelle remarquable, Mabouba Diagne reste attaché à ses racines sénégalaises, notamment à travers ses actions sociales à Gade Diagne, le village de ses grands-parents, à Diourbel. Ses convictions en faveur de l’accès à l’énergie, de la souveraineté alimentaire et de la création d’emplois pour la jeunesse, exprimées dans une interview avec le magazine Business Africa, illustrent son engagement envers l’émergence du continent africain.
Ainsi, Mabouba Diagne incarne l’espoir d’une agriculture sénégalaise dynamique et résiliente, soutenue par une vision stratégique et des compétences financières solides.
La rédaction
