Le Sénégal se tourne résolument vers l’avenir avec le lancement de son référentiel économique “Sénégal 2050”. Présenté en grande pompe à Diamniadio, en présence du président Bassirou Diomaye Faye, ce plan ambitieux repose sur une économie verte, une gestion durable des ressources naturelles, et une compétitivité renforcée des industries locales. Ce nouveau cap place l’environnement, l’économie verte et bleue au cœur de la transformation du pays.
Une vision de long terme pour une économie durable
Le nouveau référentiel économique « Sénégal 2050 » marque une rupture stratégique pour le pays, en mettant l’accent sur le développement durable et la valorisation des ressources locales. Ce plan, présenté par le président Bassirou Diomaye Faye, se veut une réponse aux défis économiques et environnementaux post-indépendance auxquels le pays a été confronté. L’objectif est de bâtir « une économie souveraine, juste et prospère », en valorisant les ressources naturelles tout en intégrant les principes de l’économie verte.
Cadre de vie et développement durable au cœur de la stratégie
L’un des piliers centraux de ce nouveau référentiel est l’aménagement du territoire et le développement durable, représenté symboliquement par le tronc du “baobab de l’espoir”, un symbole fort pour le Sénégal. Le plan place la préservation de l’environnement et la gestion durable des ressources naturelles au cœur de sa stratégie. Le Premier ministre Ousmane Sonko a souligné l’importance de promouvoir un cadre de vie équilibré, où la transformation des ressources naturelles est réalisée de manière durable, sans compromettre l’équité sociale et la préservation des écosystèmes.
Vers une économie verte et compétitive
Le Sénégal ambitionne également de devenir un acteur majeur de l’économie verte et bleue en Afrique de l’Ouest. Le nouveau référentiel met en avant quatre moteurs de croissance stratégiques, parmi lesquels la transformation des industries extractives, en particulier les hydrocarbures et les phosphates. En valorisant ces ressources de manière durable, le pays entend réduire les importations de matériaux de construction, baisser le coût de l’énergie et contribuer à la souveraineté agricole, à la fois pour le Sénégal et pour les pays de la sous-région.
L’exploitation des réserves de phosphate et leur transformation en engrais sur le sol sénégalais, notamment à Matam, devrait contribuer à la transition vers une agriculture plus durable, réduisant ainsi la dépendance du pays aux importations tout en préservant l’environnement.
Souveraineté énergétique et gestion durable des ressources
Le référentiel « Sénégal 2050 » prévoit également un vaste programme d’investissement pour améliorer la compétitivité énergétique du pays. Avec un objectif de production de 12.000 MW supplémentaires d’ici 2050, le Sénégal souhaite adopter des solutions énergétiques propres et durables, tout en favorisant la baisse des coûts pour les ménages et les industries.
Selon Victor Ndiaye, Directeur de Performances Group, la transformation des industries pétrochimiques et des matériaux de construction sera une clé pour rendre le pays moins dépendant des importations, et donc plus souverain sur le plan économique et énergétique. Cette approche durable permettra également de minimiser les impacts environnementaux, tout en garantissant une croissance verte.
La feuille de route « Sénégal 2050 » marque le début d’une nouvelle ère pour le pays. En plaçant le développement durable au cœur de sa stratégie, le Sénégal s’engage dans une transition vers une économie verte, respectueuse de l’environnement et soucieuse d’améliorer le cadre de vie de ses citoyens. Ce référentiel offre un modèle où l’économie, la protection de l’environnement et l’équité sociale sont étroitement liés pour assurer un avenir prospère et durable.
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