Au cœur de l’urgence climatique, Teranga Lab et JVE, deux associations de la société civile, forment les jeunes à devenir des leaders engagés pour la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique. Focus sur leurs initiatives, enjeux et visions pour un avenir durable.
Vous incarnez des associations de la société civile dynamique, utilisant des outils numériques pour sensibiliser la jeunesse sénégalaise. Parlez-nous de vos structures et de leurs visions.
Mariéme SY (JVE) : Je suis Meriem Sy, responsable suivi évaluation et capitalisation à JVE Sénégal. C’est une organisation créée en 2010, qui œuvre pour la protection de l’environnement. Nous travaillons avec les jeunes, les femmes, et les enfants pour développer leur leadership et promouvoir l’écocitoyenneté. Notre vision est celle d’une communauté résiliente, où les citoyens sont au cœur du développement durable.
Marie Claire Thiakane (Teranga Lab) : Teranga Lab est une association de droit sénégalais, active depuis 2016, qui intervient dans la gouvernance écologique et l’éducation à la citoyenneté. Nous travaillons particulièrement avec les jeunes pour les sensibiliser aux enjeux environnementaux et leur donner les compétences nécessaires dans le monde numérique. Actuellement, nous menons un programme de formation pour les jeunes sur la transition énergétique à travers notre projet phare, la “Green Academy”.
Teranga Lab, vous avez lancé la “Green Academy” et venez de conclure sa première édition. Dites-nous-en plus
Marie Claire Thiakane : La “Green Academy” a été un réel succès. Nous avons organisé des ateliers, des sessions de formation et des sorties pédagogiques. Les participants ont découvert des communautés impactées par le changement climatique, notamment à Bargny, où ils ont visité la centrale à charbon et le parc éolien de Taiba Ndiaye. L’objectif est de former des jeunes à devenir des voix influentes capables de plaider pour une transition énergétique juste, bénéfique pour toutes les communautés.
JVE existe depuis près de 15 ans. Quels changements avez-vous observé concernant la sensibilisation des jeunes aux enjeux climatiques ?
Mariéme SY : Au début, nos activités ciblaient la mobilisation des jeunes et la sensibilisation à l’environnement. Progressivement, nous avons mis l’accent sur leur implication et leur participation aux actions écologiques, ainsi que sur l’autonomisation des femmes. Des programmes comme “Conscience Écologie” ont permis de montrer que l’écologie concerne tout le monde, indépendamment des domaines d’étude. Aujourd’hui, nous intégrons même les enfants, les encourageant à porter des plaidoyers et à participer à l’élaboration de projets et politiques climatiques.
Selon vous, comment accompagner concrètement la jeunesse sénégalaise pour aller plus loin ? Qu’en est-il des partenariats avec les pouvoirs publics ?
Mariéme SY : Le défi actuel est d’orienter les jeunes vers des projets d’avenir, notamment les projets verts, en partenariat avec l’État. Nous sommes en pleine transition écologique, et il est crucial de les former pour qu’ils puissent y trouver leur place.
Marie Claire Thiakane : Nous constatons des impacts positifs de nos actions. Par exemple, lors des débats interscolaires, des jeunes prennent des initiatives pour créer des associations de protection de l’environnement. Cependant, il faut aller plus loin en suscitant un réveil de conscience écologique et en les accompagnant dans des actions concrètes pour un développement durable.
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