La COP29 qui s’est ouverte le lundi 11 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan place la finance climatique au centre de l’agenda. Un enjeu décisif pour les pays les plus vulnérables aux changements climatiques, regroupés dans le groupe des “pays les moins avancés” (PMA), en majorité africains, qui réclament un soutien urgent pour faire face aux effets dévastateurs du réchauffement planétaire.
Cette nouvelle conférence, qui se tient jusqu’au 22 novembre, marque un tournant après les décisions marquantes de la COP28 à Dubaï. Alors que la mise en place d’un fonds pour les “pertes et dommages” avait été unanimement saluée l’an dernier, l’objectif de cette année est de transformer ces promesses en actions concrètes et de débloquer les financements nécessaires pour aider les nations les plus exposées. Dans ce cadre, chaque État est invité à actualiser sa feuille de route pour aligner ses engagements avec l’Accord de Paris, visant à limiter le réchauffement sous le seuil des 2 °C et à poursuivre les efforts pour atteindre 1,5 °C.
Le Malawi, représentant cette année le groupe des PMA, incarne l’urgence de cette mobilisation. Confronté à une série de cyclones, de sécheresses et aux impacts du phénomène El Niño, ce pays de 21 millions d’habitants illustre la vulnérabilité des nations en première ligne du dérèglement climatique, tout en étant parmi les moins émetteurs de gaz à effet de serre. Leur appel à Bakou est clair : il faut que les nations industrialisées honorent leurs promesses de financements pour une justice climatique réelle.
Alors que les regards sont tournés vers cette COP29, l’issue des négociations pourrait marquer un jalon décisif dans la lutte mondiale contre le réchauffement, en plaçant enfin l’équité et la solidarité au cœur de l’action climatique.
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