Les données scientifiques confirment désormais les effets du changement climatique qui pourraient profondément transformer notre environnement physique et modifier nos modes et lieux de vie ; elles confirment en outre la nécessité d’accorder plus d’importance à la conception du cadre bâti et de mieux gérer les ressources en eau et en énergie. À la lumière de ces données et en réponse aux préoccupations du public, les gouvernements de nombreux pays y compris le Sénégal, ont élaboré des politiques et pris des mesures visant à sensibiliser et informer les entreprises et la population, à encourager et récompenser les bonnes pratiques et, dans certains cas, à adopter une législation appropriée pour gérer un développement écologiquement viable, économiquement soutenable et socialement équitable.
La perte en biodiversité, la pollution de l’eau et de l’air, le changement climatique etc., les mouvements et les politiques environnementalistes dédiées à leurs causes interpellent chacun d’entre nous, dans chacun de ses actes, de production et de consommation, et lui demandent un effort conséquent pour améliorer l’état de l’environnement. L’impact négatif des comportements associé aux situations conjoncturelles, celui des pratiques domestiques et récréatives (y compris celles qui jusque-là n’étaient pas suspectées), tout usage est considéré comme potentiellement nuisible. La mise en place d’une aire protégée ou autres mesures environnementales sous-tend, par conséquent, de discriminer les usages entre eux : de distinguer les « bons » des « mauvais ».
Les entreprises ont un rôle sociétal et environnemental à tenir. Le marketing et la communication responsables sont au centre de cette prise de conscience. Des bonnes pratiques émergent autour de référentiels communs. Au-delà de l’éco-conception, c’est une véritable éthique du marketing et de la communication qui s’impose.
Le concept RSE et sa mise en œuvre impliquent une attention claire et continue de l’entreprise envers les générations futures.
Dans un autre registre, les sciences de l’information et de la communication mettent, elles aussi, du temps à investir l’environnement. Ce retard touche beaucoup de disciplines de sciences humaines, à l’instar de l’histoire de l’environnement.
La communication se saisit surtout a posteriori des questions sociétales. Or, la question environnementale met un temps certain à faire société. Son contenu est dense. On y trouve entre autres thèmes : politiques dédiées, ingénierie écologique, éducation environnementale, métiers verts, traitements médiatiques, controverses, etc.
Mais prenons-nous soin comme il convient de cette extraordinaire nature sans laquelle nous ne pourrions vivre ? Certes non ! L’activité humaine fabrique des choses dont certaines finissent par asphyxier la nature qui accompagne l’aventure de l’humanité, depuis l’origine. Et pourtant disait l’autre : « Nous n’héritons pas la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants ».