Pendant deux jours, 55 acteurs du secteur de l’élevage de la commune de Dodji, dans le département de Linguère, ont été formés sur les techniques de production de fourrages et les bonnes pratiques d’hygiène pour la traite du lait. Une initiative saluée pour son impact potentiel sur la résilience des éleveurs face aux défis locaux.
Linguère, 22 décembre 2024 – La commune de Dodji, dans la zone sylvo-pastorale, a été le théâtre d’une initiative majeure en faveur du secteur de l’élevage. Durant deux jours, 55 acteurs ont participé à une formation portant sur les techniques de production des fourrages, la gestion et la conservation des récoltes, ainsi que sur les bonnes pratiques d’hygiène pour la traite du lait.
Cette formation, organisée par l’Association pour le développement intégré et durable (Adid) en collaboration avec Aiccra/Sénégal, a répondu aux attentes des bénéficiaires, selon Abdou Diouf, ingénieur agronome à l’Institut de recherches agricoles (Isra) de Dahra. « Les participants maîtrisent désormais les techniques enseignées et pourront les appliquer pour améliorer leurs activités », s’est-il réjoui.
Des retombées prometteuses
La formation n’a pas seulement permis d’acquérir de nouvelles compétences ; elle a également renforcé la prise de conscience des éleveurs sur l’importance de ces pratiques. Fatoumata Sow, porte-parole des femmes participantes, a exprimé la gratitude des récipiendaires : « Cette formation nous ouvre de nouvelles perspectives. Nous avons perdu trop d’animaux par manque de techniques appropriées. Désormais, nous sommes prêtes à partager ce savoir avec d’autres. »
Un besoin de pérennisation et de suivi
Malgré la satisfaction générale, les participants ont insisté sur la nécessité de pérenniser et vulgariser ces initiatives dans l’ensemble des villages de la zone sylvo-pastorale. Abou Sow, membre de l’Adid, a souligné que « la formation est bénéfique mais appelle un suivi permanent. Les éleveurs doivent être formés dans d’autres domaines pour une meilleure autonomie. »
Ce besoin d’assistance continue, notamment technique, est crucial pour maximiser les impacts de ces formations sur la résilience des éleveurs face aux défis tels que le changement climatique, les pénuries alimentaires pour le bétail, et la baisse de la production laitière.
Un espoir pour la zone sylvo-pastorale
Avec des initiatives comme celle-ci, la zone sylvo-pastorale pourrait voir émerger une meilleure gestion des ressources, une productivité accrue, et une amélioration des conditions de vie des éleveurs. La collaboration entre institutions de recherche, associations locales et partenaires comme Aiccra/Sénégal semble être une voie prometteuse pour répondre aux défis de la région.
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